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Sans doute sommes-nous trop conditionnés par l'idée de l'humain que nous pensons être

et par un certain type d'existence ?

 

Nous craignons probablement qu'en déstabilisant ce modèle,

notre esprit souffre d'une sorte de rupture,

comme si nous chutions dans l'abîme



Mais qui nous dit que nous risquons de tomber ?

Et qui nous dit que nous ne sommes pas déjà tombés ? 

 

 je suis avec toi à Rockland
où tu est plus fou que moi

 je suis avec toi à Rockland
où tu ris de cet humour invisible

 je suis avec toi à Rockland
où tu accuses de folie tes médecins
et complote la révolution socialiste hébraïque
contre le Golgotha national fasciste

Automne 2022.

Déjà un an passé à défricher le terrain.
Partis sur les traces de ce que l'on nous a transmis ou non.
À se demander ce qui d'hier pourrait rafraîchir maintenant notre idée d'à-venir.
Redonner consistance à un devenir commun.

 

En novembre 2021, à l'occasion du vernissage en solo de son album "Une Belle Couronne", Julien Neumann invitait Jonas Lambelet pour une série de morceaux inédits conçus à partir de fragments de textes chinés ici et là.

 

 

Aujourd'hui, peut-être plus qu'à la normale, il y a quelque chose de presque indécent à se réjouir pour soi.

Peut-être parce qu'après plus d'un an de politiques brutales imposées sur nos corps, nous confinant dans nos derniers retranchements, à macérer dans nos peurs, amplifiées par nos technococons, tisser des liens semble s'imposer comme seule résistance possible. Parce que vous me manquez putain.

 


Vous vous croyez seul
ce n'est pas vrai
vous êtes une multitude
vous vous croyez votre corps
il est autre
vous vous croyez le maître de votre corps
non
il appartient à d'autre,
à un autre,
à l'autre,
cet autre

  

 J'ai besoin de devenir anonyme. Pour être présente.
J'ai besoin de zones d'indistinction
pour accéder au Commun.
Pour ne plus me reconnaître dans mon nom.
Pour ne plus entendre dans mon nom que la voix qui l'appelle.

      


 cela ne se garde pas, cela ne se conserve pas, ce n’est pas resté, c’est passé
de n’en faire une histoire : que cela se produise une histoire : que l’on s’en produise une histoire
que l’on s’en fasse toute une histoire : que cela en devienne une histoire :
que cela en devienne toute une histoire, que cela monte lentement en une histoire
et que cela en devienne progressivement toute une histoire

 

Ne cherche pas à comprendre où. À quel siècle. Ce qu'est.
La ville n'est que le bougé de ta quête.
Ne regarde pas le visage des gens.
Tu reconnaîtras tout, parce que ce sont tes souvenirs.
Tu ne comprendras rien puisque tu te marches dessus.
Seule la traversée compte. Passer

 

 

Rêves ! adorations ! illuminationss ! religions ! Tout le tremblement de conneries sensibles!
Ils ont vu tout cela ! les yeux fous ! les hurlements sacrés ! Ils ont dit adieu ! Ils ont sauté du toit!
Vers la solitude ! gesticulant ! portant des fleurs ! En bas vers le fleuve ! dans la rue !

 

blablateurs hurlant vomissant murmurant des faits des souvenirs des anecdotes des orgasmes visuels
et des traumatismes des hôpitaux et des prisons et des guerres,
qui errèrent et errèrent en tournant à minuit dans la cour du chemin de fer en se demandant où aller,
et s’en allèrent sans laisser de cœurs brisés

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